Le duo Realta sera au Buck Mulligan’s Irish Pub de Tours le 10 octobre 2013. Un petit retour sur l’histoire de ce pub irlandais et de ce groupe celtique s’impose. Mais d’abord, inscrivez-vous vite à l’évènement : Concert du duo celtique Realta au Buck de Tours
Le Buck Mulligan’s et Realta
Le pub irlandais le Buck Mulligan’s est l’emblème tourangeau de la vague celtique des années 90. Deux Irlandais et un Français fondent ce premier pub de Tours en 1995, et y insufflent une vie artistique et humaine typique de l’Irlande, qu’on ne connaissait pas encore sous nos contrées. Ils finissent même par monter des variantes de leur bar à Poitiers et Nantes. Des pubs qui vivent maintenant leur vie propre. Un de ses fondateurs chantait dans un groupe celtique avec quelques copains. Realta allait prendre son envol, et le Buck allait devenir son fief et son lieu d’expression naturel. Un partenariat est conclu en 1996 pour participer au financement du deuxième album, dont la photo de dos est prise devant la vitrine du pub. En plusieurs centaines de concerts et trois albums, en vingt ans d’expériences diverses, Realta s’est bien sûr éloigné souvent de son port d’attache. Les lieux de concerts sont passés des bars et crêperies aux festivals, aux podiums, aux salles de spectacle. La tradition humaine de ce groupe veut quand même qu’on passe par le Buck de Tours pour annoncer des changements. L’occasion de se ressourcer dans l’ambiance « pub » d’où vient cette musique si attachante.
Le duo Realta
Et des changements, il y en a. En 2009, le chanteur Fred FANTAISIE remonte le groupe en déshérence, avec l’idée de placer la voix au centre du projet. Une ou deux voix ? Son cœur balance, pour finir par se fixer sur le duo, avec l’arrivée d’une chanteuse de world music.
Comment résister à ce charme et à ce talent ? Le projet prend un nouvel essor, une nouvelle dynamique. Les enseignements du passé restent : connaissance du répertoire celtique, construction rythmique et harmonique solide et espiègle, contact chaleureux avec le public. S’y ajoutent une communication profonde entre les voix des deux chanteurs et leurs sensibilités complémentaires. Les arrangements partent des voix, du besoin de favoriser les expressions et de les mettre en valeur. Le duo ne s’est pas interdit de jouer avec des collègues, comme le violoniste ou un percussionniste, mais il est assez fort pour voler de ses propres ailes. C’est cette formation simple mais suffisante, qui se présente à domicile le 10 octobre, au Buck Mulligan’s, et que vous croiserez les prochains mois partout ailleurs.